Les plantes à fleurs peuvent se reproduire par reproduction asexuée ou végétative (bouturage, marcottage, greffage). Cette reproduction produits des organismes semblables aux parents. De nombreuses plantes de la famille des Crassulacées développent, sur les feuilles, de nouvelles petites plantes qui tombées à terre produisent des racines.
Les plantes à fleurs peuvent également se reproduire par reproduction sexuée.
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Constitution de la fleur :
Du périanthe : la partie non sexuée de la fleur (sépales et pétales).
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L’étamine : est l’organe mâle de la fleur
Chaque étamine est constituée d’un filet et d’une anthère, elle-même formée de quatre sacs polliniques. Les sacs polliniques libèrent les grains de pollen.
Le grain de pollen a une taille microscopique. Il est formé d’une cellule végétative riche en réserves (la fraction azotée est importante et responsable des diverses affections allergiques), des hormones (auxines) des enzymes et d’une cellule reproductrice dont le noyau est haploïde.
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Le pistil : est l’organe femelle de la fleur
Les composants sont l’ovaire, style(s), stigmate(s)
Le pistil peut comprendre un seul carpelle ou bien plusieurs plus ou moins soudés
L’oosphère haploïde est la cellule reproductrice femelle
Le grain de pollen est transporté sur le stigmate et germe; Le gamète mâle féconde l’oosphère (gamète femelle).
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La fécondation :
- Chez les plantes hermaphrodites (ou bisexuées) les fleurs sont à la fois mâle et femelle. Chez les fleurs fermées (pois) l’autofécondation s’opère en général. Elle ne permet pas le brassage génétique.
- Mais dans certains cas les gamètes mâles et femelles ne murissent pas en même temps. Les plantes ont des fleurs mâles et d’autres des fleurs femelles. Les deux types de fleurs peuvent se trouver sur des pieds distincts (plantes dioïques) ou sur la même plante mais à des endroits différents (plantes monoïques). La pollinisation est dite croisée. Cette pollinisation est favorisée par les animaux (insectes, oiseaux, chauve souris) le vent et l’eau.
La pollinisation croisée permet d’obtenir un brassage génétique nécessaire à la variabilité au sein d’une même espèce.
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Recherche sur l’hérédité :
En 1866, le moine autrichien Gregor Johann Mendel a croisé des pois lisses et des pois ridés, des pois verts pois jaunes puis d’autres caractères. Il détermine les lois de l’hérédité. Mais les recherches sur l’hérédité sont toujours d’actualité.
L’hybridation est pratiqué entre autre chez le mais, le blé, les salades, le tabac, les fraises, la pomme de terre et aussi de nombreuses plantes ornementales (roses, orchidées, lilas, azalées).
Les obtenteurs de roses sont très nombreux. Ils créent des variétés de plus en plus belles et de plus en plus robustes et parfumées.
David Austin produit des roses connues sous l’appellation « roses anglaises ».
Les roses anglaises marient les formes et les riches parfums des rosiers anciens avec la floribondité et les coloris des rosiers modernes.
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Les étapes de l’hybridation des roses :
- Planification des croisements = il est nécessaire de réfléchir à ce que l’on doit obtenir.
- Les étamines de la fleur de la plante mère sont retirées afin d’empêcher l’autofécondation.
- Badigeonner les stigmates avec le pollen du rosier père et mettre un sachet pour éviter tout apport extérieur.
- Identifier les parents.
- Si les croisements sont réussis l’ovaire devient un fruit (cynorhodons). Le fruit renferme les graines.
- Les graines sont extraites.
- Les semis sont ensuite effectués en serre
- Les jeunes plants sont placés plusieurs années en plein champ. Les variétés saines survivent (environ 2% des semis sont conservés et donneront 1 à 2 roses nouvelles).